Quels défis restent à relever pour la transformation numérique des soins de santé ?

Plus est possible pour l’interopérabilité de la santé

Le passage à un système de dossiers médicaux électroniques à partir d’un système papier n’était que la pointe de l’iceberg pour le cheminement des soins de santé vers la modernisation. Les progrès du cloud computing, de l’automatisation, des technologies portables, de la mobilité, de la connectivité réseau et plus encore ont favorisé des interventions auparavant irréalisables.

Avec des possibilités plus avancées, l’industrie a envisagé une gamme d’interventions de santé numérique essentielles, telles qu’une meilleure gestion des maladies chroniques, un engagement accru des patients dans les soins, de meilleurs résultats en matière de vie autonome pour les personnes âgées et une surveillance proactive de la santé de la population.

L’interopérabilité reste un enjeu majeur dans le domaine de la santé. Selon une enquête Pew Charitable Trusts de 2020, 81 % des adultes soutiennent un accès accru aux informations sur la santé pour les prestataires et les patients. Cependant, les normes nécessaires à l’interopérabilité font toujours défaut et l’absence d’adoption des normes existantes reste un obstacle. De plus, les fausses représentations des données, les informations manquantes et les erreurs de données entraînent une mauvaise qualité des données, ce qui entrave l’interopérabilité.

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Des consortiums industriels tels que Personal Connected Health Alliance et IHE International appliquent des normes d’interopérabilité dans divers domaines de la santé numérique.

Un autre problème est que les interventions numériques dépendent du fonctionnement fiable de tous les composants technologiques. Par exemple, une panne de réseau peut entraîner des erreurs de périphérique et une vulnérabilité de sécurité peut provoquer des échecs d’accès. Étant donné que de telles erreurs possibles dépassent le domaine de la responsabilité médicale, cette responsabilité peut également s’étendre au-delà d’un hôpital ou d’une clinique. Le défi consiste à définir un domaine qui tient également compte de la responsabilité non médicale et non clinique.

Bien qu’il n’y ait pas encore de remède holistique, l’établissement d’accords d’associés commerciaux indépendants avec chaque fournisseur qui fournit des services technologiques dans le cadre de solutions de santé numérique, avec une responsabilité et une indemnisation renforcées en cas de pannes, de failles de sécurité et de catastrophes, serait un bon point de départ.

La sécurité reste une priorité dans les soins de santé

La cybersécurité est un domaine de préoccupation critique pour les systèmes de santé. Les cyberattaques peuvent cibler spécifiquement des informations de santé personnelles sensibles et souvent très précieuses. Les attaques malveillantes peuvent entraîner une interruption des soins, entraînant des préjudices pour les patients et des événements médicaux indésirables. Et les menaces à fort impact sont difficiles à prévoir. Par exemple, la probabilité d’une attaque de ransomware sur une base de données hospitalière via un appareil connecté au patient peut être faible simplement parce que la base de données se trouve dans un réseau privé. Mais une telle attaque peut considérablement nuire à la réputation de l’hôpital et porter atteinte à la vie privée des patients. De tels défis nécessitent une surveillance constante et des contre-recours.

La confidentialité est étroitement liée aux problèmes de cybersécurité. Avec l’utilisation de plusieurs appareils et applications dans les interventions numériques, trop de failles pourraient compromettre les informations personnelles identifiables et les informations de santé protégées. La perte des RPS d’un patient peut entraîner de graves conséquences telles que la perte de réputation, la discrimination, la fraude et d’autres préjudices.

La plupart des solutions de santé numérique conservent les PII et PHI localement sur les appareils ou dans des référentiels centraux. Toute violation ou accès par inadvertance à ces informations mettrait en péril la vie privée.

Bien qu’il n’y ait pas de solution miracle, plusieurs mesures sont recommandées pour réorganiser constamment la posture de sécurité autour des solutions numériques à mesure que la surface d’attaque s’élargit et que de nouveaux vecteurs de menace émergent.